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L’accord de Ouaga ou une voie pour libérer le peuple
Est libre celui ou celle qui est prêt à perdre et à prendre des risques.
La liberté est un idéal. C’est aussi un compromis. C’est avant tout un pouvoir. Dans la réalité, la liberté est une situation d’équilibre entre l’absence de toute contrainte et la nécessité de vivre ensemble. L’existence individuelle est absolument conditionnée par l’existence collective.
Ce qui est vrai au niveau individuel est aussi vrai au niveau des partis politiques. Ainsi donc, pour nous à l’UFC, l’accord de Ouaga n’est qu’un compromis, un tremplin pour atteindre le pouvoir qui nous sera conféré par le peuple pour libérer le peuple. Pouvoir conféré par le peuple à travers des élections libres et transparentes.
La prise en compte des intérêts du peuple par un parti politique ne peut se faire qu’en tenant compte de tout l’ensemble de l’échiquier politique. En démocratie, c’est au niveau de cet ensemble que se prennent les décisions concernant le peuple. Décisions qui sont validées en dernier ressort par le peuple à travers des élections équitables. Un parti politique qui se met délibérément en dehors de cet ensemble ne peut prétendre défendre les intérêts du peuple. L’UFC ayant comme objectif premier la défense des intérêts du peuple est donc contraint d’être présent la où les décisions concernant le peuple se prennent. Voila pourquoi l’UFC a signé cet accord de Ouaga.
Nous avons signé cet accord pour être physiquement présent dans tous les processus qui doivent déboucher sur des élections libres et transparentes, présent aussi bien en amont qu’en aval. Et, si cela ne devait être le cas, nous aviserons le peuple au moment opportun et adopterons la décision qui s’imposera en tenant compte bien évidemment de notre objectif premier qui est uniquement la défense des intérêts de notre peuple.
Est libre celui ou celle qui est prêt à perdre et à prendre des risques. Nous avons pris le risque en signant cet accord pour la liberté de notre peuple.
A l’UFC, jamais nous trahirons nos idéaux pour des intérêts bassement mercantiles de certains individus sans foi ni loi.
Pour nous, à l’UFC, morale et politique ne se dissocient pas et sans principe éthique, il n’y a pas de politique à long terme. Cette étape de la lutte requiert plus que jamais l’implication populaire derrière nos aspirations profondes pour libérer le peuple du joug du clan Gnassingbé.
Restons tous vigilants.
ABLODE !
Elliott Ohin
Ancien Secrétaire Général de l’UFC
Membre du Bureau National
Représentant de l’UFC en Amérique du Nord. |
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OPINIONS-DEBATS |
TOGO: JE DIS BRAVO, PRINCE GNASSINGBé! NON SEULEMENT PAR IRONIE...
En refusant de signer le protocole des chefs d'État portant limitation du nombre des mandats présidentiels à deux, protocole qui a cependant recueilli l'accord de 8 chefs d'État sur 10, Gnassingbé n'a rien révélé de neuf, ni de sa personnalité, ni de ses intentions que nous, je veux dire un certain nombre de Togolais, ignorerions. Je dis bravo ! non seulement par ironie, mais aussi parce qu’il aurait pu user d’hypocrisie et de la fourberie qu’on lui connaît et signer le protocole, pour n’en jamais tenir compte, comme tant d’autres fois. Par Sénouvo Agbota ZINSOU |
REVUES DE PRESSE |
FAURE GNASSINGBé: LE DIALOGUE à LA BOUCHE, LES ARMES ET GOURDINS CLOUTéS EN MAINS
De père en fils, le régime des Gnassingbé, ce clan qui a pris en otage le peuple togolais, n’a pas changé. Ni dans sa nature, ni dans ses méthodes de conservation du pouvoir à tout prix. Et pourtant, au lendemain du décès d’Eyadéma, suivi quelques heures plus tard de l’installation de Faure Gnassingbé au pouvoir par un quarteron d’officiers, et surtout après la parenthèse de sang de 2005, un brin d’espoir était né auprès d’une frange de la population. A raison, étant donné l’extrême jeunesse du successeur du vieux dictateur au pouvoir et plus encore de son discours sur sa volonté de trancher avec l’ère ancienne.
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