25/04/2024

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Déclaration du cabinet de Gilchrist Olympio

DECLARATION SOLENNELLE DU CABINET DU PRESIDENT NATIONAL DE L’UFC
SUR LA PRETENDUE EXCLUSION TEMPORAIRE DU PRESIDENT FONDATEUR DE L’UFC

1) Conformément aux Statuts de l’UFC, ne prévoyant les réunions du Bureau National que sur convocation par son Président National (article 16) et ne reconnaissant la validation des décisions du Bureau National que par la signature de son Président National (article 21), surtout lorsqu’il est physiquement présent dans la capitale togolaise, comme le confirme l’article 15 des Règlements Intérieurs de l’UFC,

2) conformément aux décisions suprêmes du Deuxième Congrès Statutaire de l’UFC de juillet 2008, que seul peut modifier un nouveau Congrès Statutaire ou Extraordinaire, que seul le Président National élu au dernier Congrès de l’UFC peut présider (article 14 et 21), et dont seul il a la compétence de signer la convocation décidée par le Bureau National qu’il préside et dont il coordonne les activités (idem),

3) conformément aux explications du cabinet du Président National de l’UFC en date du 4 juin 2010 « sur l’illégalité et l’illégitimité de la prétendue exclusion temporaire du Président National de l’UFC »,

4) Nous tenons à confirmer à tous les militants de l’UFC, à tout le peuple togolais, en particulier à toutes les autorités politiques, administratives et religieuses togolaises, à toutes les institutions diplomatiques internationales, ainsi qu’à tous les donneurs de leçons de démocratie que, jusqu’aux décisions suprêmes du prochain Congrès Extraordinaire de « la clarification, la réconciliation et la rénovation » de l’UFC que le Président National convoquera le moment venu, Monsieur Gilchrist Olympio demeure le Président National de l’UFC, élu à son dernier Congrès, et exerce tous les pouvoirs que les statuts, le règlement intérieur et le dernier congrès de l’UFC lui ont conférés.

5) Conformément à la sagesse proverbiale qui rappelle que « celui qui a commis une faute et qui ne la répare pas en commet une autre », nous conseillons vivement au Bureau National de l’UFC de rendre publique avant le 14 juin 2010 une déclaration signée de la personne compétente, reconnaissant explicitement « l’illégalité et l’illégitimité » indéniables de sa déclaration en date du 28 mai 2010 signée de son Secrétaire Général, et présentant au Président Fondateur de l’UFC les excuses publiques, en guise de préparation du Congrès Extraordinaire de « la clarification, la réconciliation et la rénovation ».

6) Faute de quoi nous saisirons la justice, dont la décision d’annulation ne sera pas sans conséquences judiciaires contraignantes, en plus des suites disciplinaires internes au Parti lors de son prochain Congrès Extraordinaire.

7) Ces conséquences judiciaires comporteraient entre autres l’interdiction judiciaire de tout acte illégal futur au nom de l’UFC de la part de toute personne non juridiquement compétente et concernant entre autres la convocation de réunion de Bureau National du Parti ou de Congrès Extraordinaire du Parti, et la signature d’un document ou d’une décision émanant d’un organe compétent quelconque du Parti en l’absence ou en la présente du Président National du Parti.

Fait à Lomé, le 4 juin 2010
Le cabinet du Président National de l’UFC