AFP–14/06/2006–Lomé – Le président du bureau du Dialogue inter togolais, l’avocat Yawovi Agboyibo, a sollicité hier le « concours d’une facilitation » pour aider les protagonistes à signer un « accord politique », selon une déclaration publiée hier.
« Je constate que certaines délégations ont catégoriquement rejeté le projet d’accord que le bureau leur a soumis, et déclaré s’en tenir à leurs positions de principe », a déclaré Me Agboyibo dans le texte.
« Devant une telle intransigeance, il paraît plus indiqué que l’on tente de rechercher, avec le concours de facilitateurs, dans quelle mesure le projet d’accord peut être amélioré », a-t-il expliqué.
Le 1er juin, le bureau du Dialogue inter togolais avait soumis aux différentes délégations un « projet d’accord politique global » qui prévoit notamment la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la création d’une « commission vérité et réconciliation ». Ce document a été vivement critiqué par certaines délégations dont l’Union des forces du changement (Ufc) de l’opposant historique en exil Gilchrist Olympio qui ont estimé qu’il ne répondait « à rien ».
La présence d’un médiateur aux discussions faisait partie des exigences de l’Ufc avant le démarrage de ce dialogue le 21 avril à Lomé.
Ce sujet avait retardé l’ouverture des débats relancés depuis novembre 2005 par le président togolais Faure Gnassingbé.
Le Dialogue inter togolais ouvert le 21 avril est l’un des « engagements démocratiques » pris par le Togo envers l’Union européenne (Ue) en avril 2004, avec à la clé la reprise de la coopération entre les deux parties, interrompue depuis 1993 après des violences électorales.
AFP
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