28/09/2023

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Les partis d’opposition en Allemagne pour se concerter avant le scrutin

LOME, 6 mai (AFP) – 11h38 – Les partis de l’opposition togolaise ont entamé lundi de nouvelles concertations en Allemagne, sur l’invitation de pasteurs protestants, avant l’élection présidentielle du 1er juin, a-t-on appris mardi auprès de certaines de ces formations.

« Les responsables des partis d’opposition ou leurs représentants sont en concertation en Allemagne depuis lundi sur invitation des pasteurs. Mais les discussions ne portent pas sur la désignation d’un candidat unique de l’opposition », a déclaré à l’AFP Jean-Pierre Fabre, secrétaire général de l’Union des forces du changement de Gilchrist Olympio, sans plus de précision.

Huit partis politiques réunis au sein de la Coalition des Forces Démocratiques (CFD) ont tenté en vain pendant près d’un mois de désigner un candidat unique.

A quelques jours de la date limite de dépôt des dossiers de candidature, le 1er mai, la plupart de ces partis ont décidé de présenter leur candidat à titre individuel, indiquant toutefois qu’ils poursuivraient les négociations pour trouver un candidat unique.

L’UFC, qui a quitté cette coalition en février dernier pour protester contre sa participation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) chargée de superviser le scrutin, est également en Allemagne pour cette concertation de l’opposition.

Vendredi dernier, la CENI avait jugé incomplet le dossier de candidature de Gilchrist Olympio, opposant historique au président Gnassingbé Eyadéma, et avait refusé d’enregistrer sa candidature.

Lundi, l’UFC a annoncé avoir formulé un recours devant la Cour constitutionnelle.

Au total sept dossiers de candidature, dont quatre de la CFD, ont été enregistrés par la CENI.

Le dossier du général Eyadéma, candidat du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, au pouvoir) figure également sur la liste.

M. Eyadéma, au pouvoir depuis 36 ans, avait annoncé en juillet 2001, son intention de se retirer de la course à la présidentielle de 2003, conformément à la constitution ancienne formule.

Mais le 30 décembre, le Parlement a procédé à un « toilettage » de la constitution qui permet à ce dernier de se briguer un nouveau mandat.