LOME, 26 juil (AFP) – 12h45 – Le gouvernement togolais a démenti vendredi avoir séquestré l’épouse de l’ex-Premier ministre Agbéyomé Kodjo, réfugié en France après son limogeage le 27 juin, et a annoncé la levée du dispositif de sécurité autour de son domicile de Lomé.
Selon un communiqué du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Agbéyomé Kodjo a « toujours disposé d’un service de sécurité et comme pour tous les anciens Premiers ministres, ce dispositif a été maintenu après son limogeage ». « Depuis son limogeage, aucune autre mesure particulière supplémentaire n’avait été prise, malgré les conditions rocambolesques de sa fuite. Cependant, on enregistre plusieurs interventions faisant état d’une séquestration de Mme Agbéyomé Kodjo », ajoute le texte.
L’épouse de M. Kodjo, qui a la double nationalité française et togolaise, se trouve toujours à Lomé.
« Elle avait déjà auparavant rejeté la proposition de rejoindre son mari, tout en continuant à clamer sur les ondes internationales qu’elle était retenue prisonnière à Lomé », affirme le communiqué.
L’ancien Premier ministre togolais est dans le collimateur des autorités de Lomé qui envisagent de lancer une commission rogatoire contre lui. Le gouvernement a récemment diffusé un document de 23 pages dans lequel il réfute point par point les accusations et dénonciations que l’ancien chef du gouvernement a portées contre le régime du président et la famille de ce dernier.
Agbéyomé Kodjo, qui fut également président de l’Assemblée nationale, directeur du port de Lomé et ministre de l’Intérieur, a toujours affirmé ne pas avoir été limogé mais avoir au contraire pris la décision de démissionner.
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