Entre la compétence d’un juriste WADE et la brutalité d’un militaire Eyadéma , les pairs de la CEDEAO ont choisi le dictateur Togolais comme médiateur dans le conflit ivoirien. C’est un comble de voir l’Afrique de l’ouest faire un bond en arrière de plusieurs décennies, tournant le dos à l’espoir de la démocratisation, de la compétence et à la civilité des élites gouvernantes.
Dans les milieux biens informés, on susurre que la France d’en bas est revenue au pouvoir avec dans ses valises la diplomatie des basses besognes que l’on pensait remisée aux oubliettes de l’histoire depuis la mort de FOCCARD.
Le Président sénégalais, décontenancé à Beyrouth, par le crêpage de chignon que lui a fait vivre Eyadéma afin de récupérer la présidence de la médiation ivoirienne, s’est désolidarisé du reste de la mission confiée à la CEDEAO. Il rejette le commandement des forces de la CEDEAO que lui proposait ses pairs et limite le nombre de ses soldats à 250 dans le contingent des militaires à déployer entre les belligérants.
De toutes les façons, M. WADE, avocat des droits de l’homme, une fois nommé Président du Sénégal, avait oublié le caractère violent du régime togolais qu’il dénonçait autrefois; le voilà revenu à la dure réalité.
La rédaction
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