28/03/2024

Les actualités et informations générales sur le Togo

Ouverture d’une mutuelle de crédit-épargne à Gapé-Centre

Un centre de crédit-épargne dénommé Caisse de la Mutuelle Microfund est ouvert depuis le 15 septembre. La mutuelle est financée grâce aux apports numéraires de la Rabobank, une banque hollandaise. Ce apport est estimé à plus de 6 millions de francs Cfa. Le nouvel institut de micro-finance sera dirigé par Mme Akué Sokéwo, une dames rompues aux taches de la gestion financière. Elle veux éviter à la population de recourir à des crédits aux taux usuriers. La Caisse de la Mutuelle Microfund a pour but de faciliter l’accès au crédits et l’épargne à tout le monde.

Cette nouvelle mutuelle vient s’ajouter à une longue liste d’autres qui fourmillent dans le pays avec des succès relatifs. Deux instituts de micro-finance dominent le marché : La Caisse d’Epargne du Togo (établissement de droit public) et Le FUCEC (Fédération des Unions de Coopératives de Crédit et d’Epargne) partagent plus de 80% de la clientèle. Les coopératives de crédit-épargne oeuvrent pour le développement, la promotion économique et sociale. Elles permettent généralement aux personnes disposant de faibles revenus d’avoir accès à des crédits à des taux faibles et à des conditions plus souples que dans les banques. Elles rassemblent la plupart des Togolais de situation modeste qui sont dans l’impossibilité de placer leurs épargnes auprès des banques de la place qui exigent 100.000F, une somme exorbitante, pour l’ouverture du compte épargne.

Les coopératives de crédit-épargne suscitent tout de même quelques inquiétudes chez une certaine clientèle à cause de la gestion souvent mafieuse de certaines d’entre elles. Beaucoup de ces institutions ont disparu quelques années après leur installation et les épargnes des contribuables sont partis en en fumée. De même que les responsables dont on recherche encore les traces. Les coopératives sont souvent créées grâce aux partenariats des bailleurs de l’Union européenne, des Etats-Unis et du Canada.

La rédaction