Le siège national de l’Union des Forces de Changement à Lomé fait l’objet de fouilles intempestives depuis le début de l’année par des hommes en treillis. Le 1er janvier 2003 à 16 heures, des agents de sécurité ont perquisitionné le siège, sans mandat. Ces mêmes agents sont revenus, beaucoup plus nombreux, le 3 janvier 2003, pour une fouille minutieuse avec des « détecteurs de mines », selon un habitant du coin qui ajoute « pourvu qu’on ne dise pas que le siège de l’UFC se trouvait sur une mine ou qu’il renfermait des armes. On sait bien comment cela se passe ». Ces fouilles sans mandat font partie du quotidien des Togolais assujettis à des méthodes rétrogrades d’intimidation. Ce n’est pas la première fois que ce siège est dans le collimateur du pouvoir. Il avait été incendié, à plusieurs reprises, pendant les heures de revendications des forces vives. Le pouvoir ne fait rien au hasard et les observateurs pensent que ces actes d’intimidation font suite aux dernières déclaration du Président de l’UFC, Gilchrist Olympio, qui dit ne plus croire au dialogue pour le départ d’Eyadema du pouvoir en 2003, ce qui provoquerait la peur chez l’ennemi despote.
La rédaction
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