LOME, 11 mars 2006 (AFP) – Le président de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), un des partis de l’opposition togolaise, a estimé samedi que la présence d’un médiateur lors du prochain dialogue inter-togolais est « accessoire ». « Cette bataille de médiateur est une question mineure qui ne mérite pas de retarder les choses. C’est accessoire pour nous (…) », a déclaré Léopold Gnininvi.
L’Union des forces du changement (UFC), principal parti d’opposition de Gilchrist Olympio, avait exigé jeudi la présence d’un médiateur de « haute probité morale » lors du prochain dialogue national, estimant que « la seule bonne volonté des participants ne permettrait pas la tenue d’un dialogue serein ».
« Nous n’avons pas besoin d’une force extérieure pour imposer le respect des conclusions qui seront issues de ce dialogue. La meilleure garantie (…), c’est la mise en place d’une équipe crédible (…) », a jugé M. Gnininvi. « En tout cas, un médiateur ou pas, cela ne me gêne pas. J’ai été l’initiateur de plusieurs dialogues (…), je sais que ce n’est pas là l’essentiel », a-t-il ajouté.
Interrompu au lendemain du décès du général Gnassingbé Eyadéma le 5 février 2005, le dialogue inter-togolais fait partie des engagements pris par le Togo envers l’Union européenne (UE) en avril 2004 pour la reprise de la coopération entre les deux parties.
L’UE qui a suspendu son aide au Togo depuis 1993, après les violences qui ont émaillé le processus de démocratisation du pays, a décidé en novembre 2004 de reprendre partiellement sa coopération avec le Togo après des consultations entre les deux parties.
AFP 112021 GMT MAR 06
More Stories
Apartheid législatif au Togo (acte1) : la délivrance sélective de la carte d’électeur
Lettre ouverte au Président Emmanuel MACRON
Togo/Covid-Gate: meeting le 1er Avril « STOP AUX CRIMES ECONOMIQUES ET A L’IMPUNITE »