19/04/2024

Les actualités et informations générales sur le Togo

Togo : Jean-Pierre Fabre le courage et la détermination !

« Ni la lassitude, ni l’abandon, ni la trahison, ni la défection, ni la répression aveugle, ni les tentatives de déstabilisation, d’où qu’elles viennent, ne sauraient avoir raison de notre détermination à poursuivre le combat pour libérer le peuple togolais de l’imposture et de la dictature. » Jean-Pierre Fabre Président national de l’ANC (In discours d’investiture du Bureau de la Fédération Internationale de L’ANC, Paris, 31 janvier 2011).

Partisan intimement convaincu de la nécessité pour les démocrates concernés de participer à une élection présidentielle (éventuelle) de 2015 au Togo, quels qu’en soient ses tenants et aboutissants…, [Cf. mon article y afférent daté du 10/02/2015] , et au moment précis où une véritable cabale de dénigrement s’est abattue sur le candidat du CAP 2015 [Combat pour l’Alternance Politique en 2015] : Jean-Pierre Fabre, je prends ma plume pour dire ce que je crois détenir comme ma vérité concernant cet homme que je pratique… depuis le mois de mai 1991…

Mais, avant d’entrer dans le vif du sujet, et en guise d’introduction, il sied d’avancer quelques mots relatifs à ce que les marxistes appellent le ‘’Rôle de l’Individu dans l’Histoire’’. En effet, parler de Jean–Pierre Fabre, c’est, au fait, revisiter ce concept cher à Karl Marx, à Friedrich Engels (qui lui aura consacré tout un livre) et à leurs épigones.

Oui ! Ce sont les peuples qui font l’histoire ; on ne le sait que trop bien. Mais qui oserait nier que Jules César a joué un important rôle dans l’histoire de la Rome antique ? Qui oserait refuser que Maximilien Isidore Marie de Robes- Pierre a intensément marqué l’histoire de la France des temps modernes ? Qui oserait, de bonne foi, récuser la réalité que Sylvanus Kwami Epiphanio Olympio restera à jamais le père de la nation togolaise ? Qui ! Le visage politico-social de la Turquie de nos jours témoigne encore de celui que Mustafa Kemal Pacha Atatürk (1881–1938) a fortement contribué à dessiner.

Pourrions–nous prétendre que Spartacus, Napoléon 1er, Vladimir Ilitch Lénine, Le Mahatma Gandhi, Mao Tse Toung, Kwame (Francis) Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Nelson Mandela, etc, n’auront guère métamorphosé leurs pays respectifs pour ne pas dire le monde entier ?

Ainsi donc, s’il est indéniable que l’Histoire s’avère, avant tout, le fait des peuples, il n’en demeure pas moins exact que, dans certaines circonstances cruciales, la vie a prouvé, aux peuples, le besoin concret d’être mobilisés, instruits, organisés, encadrés et mis en branle par une poignée d’hommes et de femmes. Et, de surcroît, ces derniers ne se meuvent, eux- mêmes, en règle courante, que sous la direction d’un seul homme ou d’une seule femme, pour aller de l’avant. Cet homme ou cette femme émerge, de facto, en raison de ses qualités, de ses compétences, de ses valeurs morales, de son charisme – intrinsèques – comme un meneur de gens, une incarnation, un port- voix, un porte – drapeau de la cause commune : un leader.

L’importance du « rôle de l’individu dans l’historie » ne s’avère pas attestée seulement dans des cas positifs, elle s’applique également dans des cas négatifs, ainsi que ceux des Claudius Néron, des Adolf Hitler, des Benito Mussolini, des Antonio Salazar et d’autres Gnassingbé Eyadéma…
Mais le leader ne saurait aucunement, tel Moïse, conduire ses compagnons à bon port que s’il vit lui- même fébrilement la cause commune. En d’autres mots, le leader ressort, lui aussi, comme un produit des circonstances spécifiques qui ont induit le combat populaire.

N.B. Il n’y a pas d’exigence que le leader porte des habits de sainteté. Ce qui compte, ce sont l’acceptation, la crédibilité, l’écoute et l’affection que le peuple lui- même veut bien lui témoigner. Car les peuples savent toujours reconnaître ceux qui défendent, de manière désintéressée, les destinées supérieures des peuples. Car, avant de devenir leader, celui- ci est d’abord un être humain, traînant avec lui « la condition humaine » ordinaire que nous véhiculons tous les uns et les autres. Que ceux qui ne sont pas atteints d’une surdité incurable veuillent bien entendre !

En résumé, ce sont les peuples qui font l’histoire. Assurément ! Mais ils la font sous la houlette d’hommes ou de femmes phares. Mais ces derniers ont beau jouer un irremplaçable rôle dans l’Histoire, il reste d’indéniable qu’ils s’avèrent, eux – mêmes, des créatures de l’Histoire. C’est l’histoire de Rome qui a fait Jules César ; c’est l’histoire de France qui a fait Maximilien de Robespierre ; c’est l’histoire du Togo qui a fait Sylvanus K. E. Olympio.

Ainsi a prescrit la Dialectique des sociétés humaines.

Une leçon et une moralité nous interpellent ici. Toute lutte de libération nationale, tout combat visant un changement radical, révolutionnaire, d’une société requièrent, en vertu de l’expérience multimillénaire de notre planète, d’être incarnés et dirigés par un homme ou une femme. Soyons donc assez humbles pour adopter volontiers le principe de la nécessité de l’unicité du leadership que l’Histoire nous a enseigné et continue à nous enseigner. S’agissant du militantisme révolutionnaire…

Le grand-père paternel de notre héraut fut armateur et homme politique français d’origine marseillaise, co-propriétaire de la fameuse Compagnie maritime FABRE & FREYCINET qui aura connu des heures de gloire au Togo. Le père de Jean-Pierre Fabre : Louis Henri Fabre fut de mère Ajavon (d’Aného). Lauréat de la prestigieuse Ecole Primaire Supérieure (EPS) de Lomé (promotion 1931-1934), il aura servi comme agent des douanes du Togo. Le grand-père maternel du Président national de l’ANC, le célèbre Claudius Amouzou Franklin (1882-1966) [alias Piam-Piam] fut l’une des figures emblématiques de la lutte pour l’indépendance de la Terre de nos Aïeux. La mère de Jean-Pierre Fabre : Hélène Dovi née Franklin, aura été une cheville ouvrière de l’UFEMTO (Union des Femmes du Togo). Les oncles maternels du candidat du CAP 2015 : Robert Covi et Albert Dossey Franklin me reviennent respectivement comme membre-fondateur et animateur du ‘’Jeune Togo’’ porté sur les fonts baptismaux à Paris en mars 1947, d’une part, et l’incarnation même de la FEANF (Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France), née à Bordeaux dans la nuit du 31 décembre 1950 au 1er janvier 1951, d’autre part. Il y a à parier que de telles relations familiales ont vraisemblablement eu quelques influences… sur l’acteur politique ici en considération.
À cet égard, le titre ci- dessus, à savoir ‘’Jean – Pierre Fabre : Le Courage et la Détermination !’’, se justifie pleinement. Car, assurément, le courage et la détermination constituent les deux vertus cardinales qui caractérisent, fondamentalement, la personnalité du Président national de l’«Alliance Nationale pour le Changement (ANC) »

Selon l’imaginaire anthropologique éwé- mina, les jumeaux sont des êtres spéciaux, des espèces de petits « dieux » dotés par le Créateur de pouvoirs extraordinaires dont le courage et la détermination, la pugnacité pour ne pas parler de témérité. Est– ce donc cette essence (spéciale) de jumeau qui aurait conféré ces qualités à Jean-Pierre Fabre ?! Je ne sais.

Toujours est –il que j’aurai, à maintes reprises, eu l’occasion d’observer le leader de l’ANC braver, à ses grands risques et périls, des situations terriblement dangereuses pour sa vie elle- même !…

Cette farouche détermination aurait pu l’aveugler, le rendre obtus. Eh bien non ! Jean – Pierre Fabre possède aussi l’intelligence pointue des circonstances politiques pointues, hautement critiques ! C’est ainsi qu’il aurait pu boycotter les élections législatives du 25 Juillet 2013. Il les a affrontées vaillamment, et en a gagné le galon de « Chef de file de l’Opposition togolaise », ainsi que l’honneur de porte-flambeau du CAP 2015. Aujourd’hui, nous sommes bien nombreux à lui reconnaître cette lucidité, cette perspicacité d’homme politique véritable, de leader politique authentique.

La troisième qualité majeure que je noterai chez Jean–Pierre Fabre, c’est, en dépit de toutes les attaques, de tous les dénigrements, de toutes les calomnies, de toutes les injures de la part d’envieux véreux …, sa volonté arrêtée de parvenir à ressembler tous les vrais militants démocrates togolais pour les cruciales échéances électorales de 2015 (!!!)

Et, pour attester cette vérité, il n’y a rien de mieux que son discours de clôture au Premier Congrès Ordinaire de son parti (10-11 octobre 2014), discours dont l’avant dernier paragraphe sonne comme suit :
« Dans l’intérêt supérieur de notre cher pays le Togo, j’invite, formellement, l’ensemble de la classe politique à s’engager à œuvrer résolument pour persuader, apaiser et rassurer, pour offrir aux uns et aux autres, les garanties nécessaires pour créer et entretenir des conditions de sécurité pour tous, pour œuvrer à la libération rapide de toutes les personnes encore injustement détenues et à la levée de toutes les inculpations abusives. »

Enfin, je suis souverainement serein à l’idée que nul ne se hasarderait à me contredire si j’affirmais, qu’à l’instar de tous les vrais et grands conducteurs d’hommes, Jean – Pierre Fabre a démontré – à suffisance – qu’il est un gros travailleur !!!

Au total, Jean-Pierre Fabre s’avère un homme de caractère, c’est-à-dire un homme susceptible de mener des hommes, c’est-à-dire encore un homme capable d’incarner valablement une lutte de libération nationale… En somme, Jean-Pierre Fabre s’affiche tel un homme faiseur d’histoire.

Je me permets, dès lors, d’inviter instamment toutes les Togolaises, tous les Togolais, tous les partenaires en développement du Togo, à soutenir fermement Jean-Pierre Fabre dans son combat avec et pour le peuple togolais !.

Lomé, le 25 Février 2015
Godwin Tété

• Ancien fonctionnaire international Des Nations – Unies.
• Membre du Haut Conseil de la République (HCR) togolaise en 1991- 1992
• Membre fondateur et d’honneur de L’ANC
• Vice – Président du Conseil des Sages de l’ANC