29/03/2024

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Togo Présidentielle : des doutes sur la partialité de Louis Michel, l’observation de l’UE

XINHUA – LOME (TOGO), 6 mars – Louis Michel, membre de la délégation parlementaire de l’Union européenne (UE) pour l’observation du scrutin présidentiel au Togo, a désapprouvé avec véhémence, samedi, tout doute sur sa « partialité » au cours de sa mission. « On ne peut, à aucun moment, me taxer de partialité », a dit l’ancien Commissaire européen au développement et à l’action humanitaire, lors de la déclaration préliminaire de la Mission d’ Observation mixte de l’UE.

Cette réponse vient en réaction à une question mettant en doute sa partialité dans l’observation électorale, le présentant favorable au parti au pouvoir et faisant état des relations d’affaires d’un de ses enfants dans la fourniture de matériels informatiques ayant servi au recensement électoral au Togo.

« J’ai veillé de manière impartiale à développer les relations entre la Commission de l’Union européenne le Togo », a déclaré M. Michel.

L’ancien commissaire européen a soutenu que ces actions étaient orientées dans le « seul objectif de rendre un peu moins malheureux « le peuple togolais.

« J’ai toujours été à la disposition de tout le monde » opposition comme majorité présidentielle, s’est expliqué Louis Michel, lançant une mise en garde contre toute attaque qui entachera son honorabilité.

« Je n’entends plus être obligé de répondre à des attaques qui mettent en cause mon honorabilité. Sinon, je prendrai les voies juridiques qui s’imposent pour me défendre », a-t-il indiqué.

L’Union européenne, principal partenaire financier du Togo, a dépêché pour l’élection présidentielle une mission d’observation électorale mixte de près de 130 personnes dont des parlementaires.

Elle a contribué au processus électoral à travers notamment un  » Projet d’Appui aux Processus Electoraux – (PAPE) » d’un montant de 9 millions Euro signé en décembre 2009 et mis en oeuvre par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), un appui à la sécurisation des élections de 3.5 millions Euro mis en oeuvre par l’Agence Française de Développement (AFD).

En 2003, l’Union européenne avait suspendu sa coopération avec le Togo pour « déficit démocratique » à la suite de la réélection du général Gnassingbé Eyadèma décédé plus tard, en février 2005, après 38 ans de pouvoir.

Cette coopération n’a été reprise totalement qu’au terme des législatives d’octobre 2007 qualifiées « transparentes et démocratiques » par la mission d’observation électorale de l’UE.

Xinhua