28/03/2024

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UFC-France: Communiqué à l’attention du IXème Sommet de la francophonie réuni à Beurouth

UNION DES FORCES DE CHANGEMENT – FRANCE
(UFC – FRANCE)
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COMMUNIQUÉ À L’INTENTION DU IXème SOMMET DE LA FRANCOPHONIE RÉUNI À BEYROUTH (LIBAN)
DU 18 AU 20 OCTOBRE 2002

Excellences Mesdames et Messieurs, Honorables participants,

Au nom du peuple togolais tout entier, nous, militants de la Section-France de l’UFC avons l’insigne honneur de saluer bien respectueusement votre auguste assemblée.

Excellences Mesdames et Messieurs, le IXème Sommet de la Francophonie est une inestimable occasion pour nous de rappeler votre très haute attention sur ce qui suit.

Le 23 juillet 1999, dans la capitale togolaise et en présence de son Excellence Monsieur le Président Jacques CHIRAC, M. Gnassingbé EYADÉMA déclara :
– qu’il allait dissoudre l’Assemblée nationale illégitime actuelle en mars 2000, en vue de permettre des élections législatives anticipées transparentes, démocratiques et équitables ;
– qu’il ne se présentera pas aux élections présidentielles de 2003, et ce, en stricte conformité avec la Constitution de la 4ème République togolaise.

Or, dans le cadre de son « one man show » électoral prévu pour le 27 octobre 2002, le 10 de ce même mois, modifiant l’article 52 de ladite Constitution, M. Gnassingbé EYADÉMA vient de procéder à une opération « dissolution-reconduction » de cette assemblée en fin de mandat.

Le peuple togolais de trouve ainsi en droit de craindre, dans une extrême anxiété, que cette manœuvre ne serve que de prélude à la modification de l’article 59 de la Loi fondamentale qui oblige le chef d’Etat à quitter le pouvoir en 2003.

Excellences Mesdames et Messieurs, Honorables participants, le peuple togolais vous implore instamment de bien vouloir user de toutes les influences dont vous êtes capables, afin de contribuer à le libérer de la dictature militaire de M. Gnassingbé EYADÉMA qui n’a que trop duré. Vous seriez ainsi en accord avec l’esprit et la lettre de la Déclaration adoptée par votre Institution à Bamako (Mali) en 2000.

Nous vous en remercions de tout cœur par anticipation et vous prions d’accepter les assurances de notre très haute considération.

Paris, le 17 octobre 2002
Pour le Bureau exécutif de l’UFC-France,
Godwin TÉTÉ