LOME, 8 nov (AFP) – 15h34 – L’opposition togolaise a exigé samedi, des « discussions préalables » avec le gouvernement avant de participer aux élections locales prévues le 14 décembre.
« Nous ne pouvons pas aller aux élections locales dans les conditions actuelles. Nous exigeons des discussions préalables avec le gouvernement », a déclaré à l’AFP le secrétaire général de l’Union des Forces du Changement (UFC, principal parti d’opposition), Jean Pierre Fabre.
Pour le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Yawovi Agboyibo, « ces élections ne sauraient avoir lieu qu’une fois que l’opposition et le pouvoir auront négocié en vue d’un accord global incluant des garanties pour les consultations électorales à venir ».
La Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) a, de son côté estimé que « seule la négociation entre les acteurs peut régler la crise togolaise ».
Au Togo, les dernières élections locales remontent en 1985. Les évènements qui ont marqué le processus de démocratisation en 1990, n’ont pas permis au gouvernement togolais d’organiser d’autres élections locales.
« Les différents scrutins – présidentiels et législatifs – organisés dans ce pays ont toujours donné lieu à des négociations avec l’opposition, voire des marchandages d’épicier », a déclaré samedi le ministre togolais de la communication Pitang Tchalla.
Le 18 juin dernier, le chef de l’Etat togolais, le général Gnassingbé Eyadéma avait, au lendemain de sa réélection annoncé l’organisation des élections municipales et sénatoriales dans « les plus brefs délais ».
Le Sénat, deuxième chambre du Parlement, a été institué par la nouvelle constitution adoptée en décembre dernier par les députés togolais.
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