LOME, 22 mai (AFP) – 12h55 – Des peines d’un à huit ans de prison ferme ont été requises vendredi soir à Lomé contre dix militants de l’Union des forces du changement (UFC), principal parti d’opposition de Gilchrist Olympio, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Ces personnes étaient jugées, au cours de deux procès différents, pour « troubles à l’ordre public et associations de malfaiteurs », ainsi que » faux et usage de faux, détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».
Il est reproché au premier groupe d’avoir appelé en mai dernier « les forces de l’ordre et les populations au soulèvement contre le chef de l’Etat, le général Gnassingbé Eyadéma, à travers des tracts » et d’avoir incendié la boutique d’une station-service à Lomé au lendemain du rejet par la Cour constitutionnelle du dossier de candidature de Gilchrist Olympio à l’élection présidentielle de juin dernier.
Le second groupe est accusé d’avoir fait exploser en juillet dernier une « bombinette » dans les toilettes d’un restaurant à Lomé appartenant à un Français.
Le procureur a requis des peines d’emprisonnement ferme de quatre à huit ans contre huit militants de l’UFC, et de 24 mois, dont 12 avec sursis, à l’encontre des deux autres.
Les jugements ont été mis en délibéré au 28 mai.
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