PARIS, 4 mars (AFP) – 14h44 – L’armée française a reconnu « une succession malencontreuse d’erreurs d’appréciation », mais exclu une « faute professionnelle caractérisée » après la mort en janvier de deux élèves de Saint-Cyr-Coëtquidan (ouest), un Nigérien et un Togolais, dans un stage d’aguerrissement.
L’enquête de commandement ordonnée après ces deux décès, indépendamment de l’enquête judiciaire en cours, a conclu qu' »une succession malencontreuse d’erreurs d’appréciation apparaissent dans le déroulement des événements », selon les conclusions de l’enquête de l’armée de Terre, dont l’AFP a obtenu un compte-rendu.
En revanche, elle « ne fait apparaître aucune faute professionnelle ».
Une « interdiction d’exercice de responsabilité » a été décidée par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Bernard Thorette, mais l’armée de Terre s’est refusée à préciser qui en était frappé.
En outre, l’armée de Terre a décidé de réexaminer les conditions de réalisation de ses stages d’aguerrissement.
Deux élèves de Saint-Cyr, un Nigérien et un Togolais, sont morts de froid lors d’un « stage d’aguerrissement » dans les Alpes-de-Haute-Provence (sud-est) dans la nuit du 12 au 13 janvier dernier. Sept autres – un Burkinabé, un Camerounais, un Nigérien et quatre Français – ont été blessés.
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