13 JANVIER 2003: journée de recueillement pour les victimes de la dictature d’EYADEMA au TOGO
Pour la 36ème fois le dictateur Togolais Nyassimgbé Etienne EYADEMA et ses sbires, vont se réjouir de l’événement tragique, qui le 13 janvier 1963, arrêta brusquement le peuple togolais dans son élan enthousiaste de sortie du joug colonialiste.
Malgré les mois d’arriérés de salaires des fonctionnaires ( enseignants, médecins, infirmiers etc…), ces réjouissances vont ,comme à l’accoutumée, être l’occasion de dépenser inutilement des millions de francs CFA.
Malheureusement, cette gabegie n’est que la face visible de la dilapidation quotidienne des fonds publics qui est la cause première de la situation de misère dans laquelle le dictateur éhonté enfonce le peuple Togolais, à savoir:
· dégradation notoire de la situation sanitaire.
· désintégration programmée de l’enseignement public
· apparition d’une prostitution infantile entretenue par les hauts dignitaires.
· un famine qui s’amplifie de jour en jour
· etc…
La Fédération France de la CDPA-TOGO réunie en Assemblée Générale,
· rappelle la décision de la Conférence Nationale Souveraine de faire du 13 janvier un jour de deuil pour la commémoration de tous les martyrs de la lutte héroïque du peuple Togolais contre la dictature sanguinaire de Nyassimgbé Etienne EYADEMA,
· dénonce la modification unilatérale de la constitution par l’Assemblée monocolore imposée au peuple depuis le 27 octobre 2002, modification qui permettrait de perpétuer les conditions misérables infligées au peuple Togolais,
· appelle tous les Togolais à se mobiliser autours des mots d’ordre et des actions proposées par la Coalition des Forces Démocratiques ( C F D ) en vue d’imposer le départ immédiat du dictateur et de son équipe.
Fait à Paris ce 12 janvier 2003
JOHNSON Benjamin
CDPAfedefrance@hotmail.com
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