28/03/2024

Les actualités et informations générales sur le Togo

Foot : l’entraîneur des Eperviers contesté

L’entraîneur brésilien de l’équipe nationale du Togo, Antonio Dumas, est de plus en plus critiqué par la presse nationale sportive. Elle lui reproche son « entêtement, son arrogance et l’absence de résultats pour les Eperviers ».

Ces critiques ont commencé au mois de juillet après que l’équipe nationale togolaise ait été éliminée de la course à la qualification pour la CAN 2004 en Tunisie devant le Kenya, le Cap Vert et la Mauritanie. La presse a jugé inopportun l’import de 13 joueurs brésiliens naturalisés pour composer l’effectif des Eperviers du Togo. La presse relève également qu’avec l’entraîneur Antonio Dumas la couleur jaune du maillot de l’équipe nationale togolaise a été troquée ; ce jaune ressemble davantage au jaune brésilien qu’au jaune du drapeau national togolais Ce fait a d’ailleurs inspiré un confrère qui a écrit « le drapeau brésilien implanté au Togo ». Les critiques se sont exacerbées la semaine dernière lorsqu’une radio locale a donné la parole aux auditeurs afin qu’ils s’expriment sur le sort du football national. Lors d’une série de matches amicaux tests livrés la même semaine, les Eperviers ont été laminés respectivement par Maranatha (3 buts à 1) et l’As Douanes (3 buts à 0), deux clubs de première division ; la colère a été intense et les auditeurs ont estimé qu’Antonio Dumas n’ayant pas réussi sa première mission (qualifier les Eperviers pour la CAN) la Fédération togolaise de football devait prendre ses responsabilités et le limoger. Il a longtemps séjourné dans son pays pour ramener des joueurs du Brésil pendant que des joueurs nationaux restaient sur le banc au cours des matches.

La presse dans son ensemble demande aujourd’hui le limogeage ou la démission de l’entraîneur brésilien du Togo, Antonio Dumas, qualifié de « colonisateur » ou de « marchand de joueurs brésiliens » par le biais du Togo. Quelques-uns des joueurs naturalisés jouent aujourd’hui dans le championnat français pour le compte du Togo.

La rédaction letogolais