25/04/2024

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Génocide de 500 citoyens au Togo : Pétition pour la démission de Faure Gnassingbé

GENOCIDE DE 400 A 500 CITOYENS AU TOGO

DANS LA PERIODE DU 5 FEVRIER AU 5 MAI 2005

PETITION NATIONALE ET INTERNATIONALE

Pour la démission du principal responsable et commanditaire :
Faure Essozimna GNASSINGBE, actuel président du Togo

Le lundi 26 septembre 2005, le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme a rendu public le « Rapport de la Mission d’établissement des faits » qu’il a envoyée au Togo, du 13 au 24 juin 2005, « pour faire la lumière sur les violences et les allégations de violations des droits de l’homme survenues au Togo avant, pendant et après l’élection présidentielle du 24 avril 2005 », c’est-à-dire dans la période qui a suivi le décès du dictateur Etienne GNASSINGBE Eyadéma qui a sévi pendant 38 ans de pouvoir au Togo.

On peut notamment lire dans ce rapport :
« 4.1.2 Allégations de violations du droit à la vie
La Mission a reçu plusieurs listes de victimes et de blessés, ainsi que de disparitions. La Mission outre ces données, a reçu des témoignages particulièrement crédibles indiquant que le nombre de personnes décédées se situe entre 400 à 500. Selon la mission, les données concernant les exécutions sommaires n’ont pas été suffisamment prises en compte. Or, la Mission a été informée des cas d’exécutions sommaires notamment à Atakpamé et à Aného sans oublier Lomé. Par ailleurs, le médecin légiste de la Mission a constaté des incohérences et des contradictions entre les informations orales obtenues de sources officielles et les données figurant dans les registres des morgues ou transportées dans les centres hospitaliers. La Mission a été informée par des sources crédibles de l’existence de commandos de l’armée chargés avec des véhicules préparés à cet effet non seulement d’écraser des manifestants et des militants mais également de ramasser et de faire disparaître systématiquement les cadavres, pour éviter entre autres un comptage des victimes par les services de secours. Enfin, la mission a été informée par de nombreuses sources de l’existence de fosses communes où de nombreuses personnes seraient enterrées notamment dans la Préfecture de l’Ogou. (…)

« 4.1.1. Allégation de crime contre la Nation et d’atteintes à la Constitution et aux lois et aux règlements de la République togolaise (article 148 et 150 de la Constitution)
(…) L’article 144 énonce qu’il appartient concurremment au Président de la République et à un cinquième (1/5) au moins des députés composant l’Assemblée nationale de réviser la Constitution. Il est interdit d’engager une procédure de révision en période d’intérim ou de vacance ou lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. Ainsi, l’Assemblée nationale n’était pas habilitée à effectuer les révisions pendant la période de vacance et d’intérim. Les révisions effectuées auraient dû être déclarées nulles et non avenues par la Cour Constitutionnelle. Ces projets de lois ont été promulgués par le Président désigné par l’Armée en toute méconnaissance ou au mépris de la constitution. (…)

« 4.1.3. Allégations de torture et de traitements inhumains ou dégradants
Les violences qui ont secoué le Togo depuis le mois de février 2005 étaient accompagnées de torture et de traitements inhumains et dégradants. Des informations de diverses sources, des photos de victimes, des cicatrices, des blessures et toutes autres marques de violences constatées sur les corps des victimes montrent que des actes de torture atroces et aveugles ont été commis à une grande échelle. (…)
La Mission a recueilli plusieurs témoignages de viols et de sévices sexuelles. »

« 4.1 4.2. Arrestation et détention des mineurs
Des cas d’arrestations de mineurs pendant les violences survenues du 26 au 28 avril 2005 ont été signalés à la Mission. (…)
En visitant les locaux de la Brigade, la Mission s’est entretenue avec quelques enfants arrêtés pendant des événements (…)
Des enfants auraient été battus lors de leur détention à la gendarmerie. Certains ont été détenus de quatre (4) à huit (8) jours à la gendarmerie avant d’être transférés à la Prison de Lomé où ils seraient restés un mois ou plus longtemps dans le quartier des adultes. (…) »

« 4.1. 4.3. Détention arbitraire et disparition forcée
Des cas de disparitions forcées et de détentions illégales ont été signalés à la Mission par de nombreux témoins et des organisations non gouvernementales à Lomé, dans la Préfecture de l’Ogou et principalement à Atakpamé. (…)»

« 4.1.5. Allégations de violences sexuelles
La Mission a reçu des informations relatives à des actes de violences sexuelles qui auraient été commises par des militaires et des membres de l’opposition. Selon plusieurs témoins interrogés des viols systématiques auraient été commis par des groupes de civils armés et des personnes vêtus de bottines militaires. Certains auteurs des viols seraient des militaires déguisés en civils.
Les victimes auraient été systématiquement violées en présence de leurs enfants ou de leur mari. (…) »

« 5. DIMENSION ETHNIQUE ET XENOPHOBIQUE DE LA CRISE POLITIQUE TOGOLAISE
La crise togolaise s’est également traduite par une exacerbation du facteur ethnique et xénophobe dans la vie politique et sociale de ce pays. Trois manifestations majeures en ont constitué le révélateur :
(…)
— La volonté de conserver coûte que coûte la place centrale des kabyes dans les structures du pouvoir. »

Un premier constat s’impose à la lecture de ces extraits du Rapport de la Mission d’établissement des faits mandatée par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme qui établit formellement qu’il y a eu entre 400 à 500 morts dans la répression organisée à l’occasion du double coup d’Etat, militaire et électoral, qui a porté Faure Essozimna GNASSINGBE au pouvoir :

Il s’agit bien de génocide, de crime contre l’humanité au Togo !

Comme pour tout crime, les questions élémentaires qui se posent sont de savoir : « Qui en est l’auteur ou le commanditaire ? », « Qui est responsable ? » et surtout : « A qui profite le crime ? »
Est responsable, celui à qui profite ce génocide : Faure Essozimna GNASSINGBE, fils du défunt dictateur togolais Etienne GNASSINGBE Eyadéma, qui s’est imposé au pouvoir au Togo par un bain de sang !
• Pour dire : « Non, à l’impunité ! »
• Pour éviter que le Togo ne s’installe dans la répétition de génocides comme au Rwanda, au Burundi, en Bosnie, etc.,

Le Parti des travailleurs du Togo appelle tous les citoyens, tous les démocrates, tous ceux qui sont attachés au respect de la personne humaine, de la vie et des droits de l’Homme, toutes les organisations démocratiques, humanitaires, syndicales et politiques au Togo ainsi que dans le monde entier à s’associer, par leur signature, à la présente pétition pour exiger :

Démission de Faure Essozimna GNASSINGBE, actuel président du Togo,
Principal responsable et commanditaire du génocide d’au moins 400 à 500 citoyens togolais dans la période du 5 février au 5 mai 2005 !

Je m’associe à cette exigence (*) :

……Nom, prénom Profession Localité Pays Signature
1
2
3
4
5

(*) Les prises de positions peuvent d’ores et déjà être envoyées à :
Faure Essozimna GNASSINGBE – Palais présidentiel – Avenue de la Marina – Lomé (Togo) Fax : (228) 221 18 97 – E-mail : info@republicoftogo.com

Copies à :
 Mr Kofi ANNAN – Secrétaire général de l’ONU – UN Headquarters – First Avenue 46th Street – New York, NY10017 (USA) – E-Mail : www.un.org
 Parti des travailleurs – B. P. 13974 Lomé (Togo) – E-Mail : pt_togo@yahoo.fr