20/04/2024

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Gloria Mika, l’ange gardien des libertés …au Togo…Gabon…Cameroun…Congo….

Thémis, mais aussi Athéna, sans oublier les esprits bienfaiteurs Batéké se sont penchés sur le berceau de notre ravissante féline un certain jour de 1980. Sans strass, ni paillettes, mais non moins démunie de grâce et d’élégance, c’est avec ténacité et témérité que ce mannequin engage un combat cybernétique et humain sous la férule de ses » Anges » pour que sa moitié, le Gabon, échappe à l’épidémie africaine d’élections truquées adoubées d’un cycle infernal de violence. C’est donc, du haut de ses 1mètre 88, pleine de fraîcheur et d’objectivité que Gloria Mika s’est prêtée aux questions de num1people.

Kenneth Loko: Bonjour Gloria, soyez la bienvenue sur Num1people.

Gloria Mika: Bonjour Kenneth, merci pour l’invitation et mes meilleurs vœux à toute l’équipe!!

Loko Kenneth: Permettez-moi de vous demandez à brûle pourpoint s’il existe un trait d’union entre les marches d’un défilé de mode et le combat que vous menez?

Gloria Mika: Je suis peut être ce trait d’union 🙂 . Ma carrière dans le milieu de la mode ne m’empêche pas d’être aussi une citoyenne à part entière et ainsi défendre des causes qui me sont chères, que ce soit la transparence électorale, les droits de l’homme, l’éducation ou encore le fait d’encourager les jeunes et les femmes à être plus actifs dans l’engagement citoyen en soutenant des causes ou des projets d’intérêt public. Il faut reconnaître que les chantiers sont nombreux si nous voulons espérer changer notre monde.

Kenneth Loko: La précision étant faite, nous poursuivrons avec une touche d’intimité. Gloria, à n’en point douter, vous avez connu une enfance trépidante. Quels sont les souvenirs les plus vibrants qui vous reviennent en mémoire?

Gloria Mika: En réalité j’ai eu une enfance plus calme que trépidante. Je suis de nature réservée et timide. Les souvenirs qui me reviennent sont ceux d’une jeune fille réservée, solitaire et très famille. S’il faut vraiment mentionner quelques moments vibrants de mon enfance ce seraient plutôt autour des ambiances festives qui étaient des moments magiques pour moi.

Kenneth Loko: Vous arrive-t-il d’avoir un pincement au cœur lorsque vous rentrez au Gabon où lorsque vous êtes ailleurs et que vous constatez que les enfants Africains n’évoluent souvent pas dans des conditions saines?

Gloria Mika: Bien sûr !! Il est effectivement déjà très poignant de voir et/ou vivre à l’occasion les réalités auxquelles sont confrontés au quotidien mes compatriotes gabonais, et dans bien des cas mes frères et sœurs du continent. C’est poignant principalement parce que l’Afrique est le continent le plus riche en ressources naturelles, et à mon sens le plus pauvre en terme de bonne gouvernance et de leadership responsable. Nous souffrons d’avoir des dirigeants qui ne servent pas leur patrie mais leurs intérêts personnels et hypothèquent ainsi l’émancipation des jeunes, qui sont la source majeure de développement pour le pays.

Kenneth Loko: Pouvez-vous nous résumer en quelques phrases votre parcours de mannequin?

Gloria Mika: Pour faire court, j’ai commencé il y a plus de 10 ans en m’amusant à participer à 2 concours aux USA et j’ai été à chaque fois désignée 1ère dauphine. Cela m’a permis de me faire remarquer et d’être invitée par la suite à prendre part à des défilés alors que j’étais encore au lycée. Ce n’est que lorsque je suis allée à l’université que j’ai essayé de tenter ma chance étant majeure et ayant plus de temps libre. Mes débuts ont été difficiles à Paris. Je faisais des défilés ici et là mais sans plus. C’est en allant m’installer en Grèce auprès de ma mère que ma carrière professionnelle a réellement débutée et que mes gains m’aidèrent à financer mes études.

Kenneth Loko: Les mannequins sont souvent victimes de préjugés. Certaines mauvaises langues disent que ce métier se résume à « sois belle et tais-toi ». Vous, qui en plus d’être mannequin êtes aussi actrice, êtes la preuve que pour exercer cette profession il est aussi nécessaire d’avoir un bon Background. Quelle formation avez-vous fait?

Gloria Mika: Je ne suis pas certaine d’être la preuve que pour être mannequin/actrice il faille réellement un “bon Background” whatever that means lol Je dirai qu’il faut quelques ingrédients combinant par exemple la personnalité, le talent et une bonne dose de chance.

Je n’ai jamais vraiment suivie de formation pour être mannequin. J’ai marché et certains ont aimé mon style et des opportunités se sont présentées à moi. J’ai le contact facile avec la caméra et il m’a été proposé à plusieurs reprises de faire des émissions tv, ou une apparition dans des séries tv en Grèce, ce comme mannequin voire dans un rôle différent, tout comme il m’a été proposé de jouer la “sweetest girl” dans le vidéo clip de Wyclef Jean avec Akon et Lil Wayne. Il faut dire que j’ai principalement fonctionné en autodidacte sans être vraiment “coachée”. Je m’amusais plus qu’autre chose et ne voyais pas toujours tout ceci comme un réel travail. Aujourd’hui, j’ai des propositions pour des rôles intéressants et plus importants. Aussi, je compte suivre parallèlement une formation.

Kenneth Loko: Gloria, nul ne l’ignore, vous avez eu de par votre parcours professionnel à côtoyer certaines sommités du monde artistique. Quel fût l’apport de ses rencontres dans votre carrière et dans votre vie?

Gloria Mika: J’ai effectivement rencontré certaines sommités du monde artistique sans pour autant toutes les côtoyer. Ces rencontres m’ont beaucoup appris sur la nature humaine en général. Ainsi j’ai pu apprécier l’humilité des uns et le besoin constant d’attention ou de reconnaissance d’autres. Cela m’a aussi permis de créer des liens avec certains plus que d’autres. J’ai pu à l’occasion apprécier des conseils de bon nombre d’aînés, comme par exemple de l’actrice Lynn Whitfield. J’ai également rencontré certaines “célébrités d’hier”, prisonnières de leur succès passé et j’ai trouvé cela triste… Disons que je suis bien contente de garder les pieds sur terre et ma tête sur mes épaules lol

Kenneth Loko: La transition est donc faite. Nous abordons maintenant un autre aspect de votre personnalité: la femme engagée. Qui sont les anges gardiens du Gabon?

Gloria Mika: Je suis la fondatrice du mouvement citoyen “les anges gardiens du Gabon”.

Nous sommes des citoyens du monde. Nous sommes des amis de l’Afrique, des amis du Gabon, des personnes soucieuses de l’avenir de ce continent.

Nous sommes ceux qui puisent nos forces et notre espoir dans les écrits, dans la conduite et les actes posés par ces illustres combattants des libertés, qui aujourd’hui disparus, continuent à vivre dans nos cœurs.

Nous œuvrons pour sensibiliser la jeunesse africaine d’aujourd’hui, les futurs leaders de demain.

Quelles que soient nos déceptions passées et à venir, nous avons pris conscience que ce changement se fera avec notre contribution.

Les « Anges Gardiens » agissent par conviction pour des valeurs auxquelles elle croit: la liberté, l’équité, un Leadership responsable, une unité nationale, une union panafricaine.

C’est ensemble que nous devrions travailler pour faire avancer ce continent afin de l’élever au niveau où il devrait être aujourd’hui.

Mon désir le plus ardent est que cette prise de conscience soit partagée. Que les jeunes soient conscients que leur potentiel est une force de changement.

C’est à chacun de nous de réaliser le rôle essentiel qu’il lui appartient de jouer.

Nous sommes l’avenir de demain, et cet avenir se construit aujourd’hui !

Kenneth Loko: Ce subit combat pour avoir des observateurs impartiaux à la veille de l’élection présidentielle au Gabon. Quelles ont été vos sources de motivation pour ce dernier?

Gloria Mika: La motivation principale était une aspiration à profiter du contexte et des circonstances de la première élection historique de l’après Omar Bongo Ondimba, afin de faire entrer le Gabon dans l’Histoire.

Nous avions l’opportunité de montrer l’exemple en Afrique au sein d’une élection transparente, libre et démocratique. Nous avions l’opportunité d’enterrer des pratiques passées et de renaître sur une page blanche. Or notre gouvernement de transition et nos institutions ont fait le choix de trahir la population gabonaise et préserver les intérêts d’une caste. Suite à l’organisation délibérément précipitée d’un scrutin entaché d’irrégularités pourtant dénoncées en amont, nous avons alors eu droit à ce qui été prévisible: le passage en force du fils du défunt Président de la République.

Kenneth Loko: Demain si vous avez la possibilité de faire en temps réel ce que vous avez fait pour le Gabon, le feriez-vous? Si oui, d’où vous vient ce courage titanesque?

Gloria Mika: La force, on la trouve dans ses convictions et les valeurs qu’on porte en soi. Les personnes qui nous ont trahi ont choisi de montrer aux enfants de la nation que, pour gagner, la fin justifie les moyens: la fraude, les intimidations, les exactions et meurtres restés impunis, car c’est la loi du plus fort et non celle du droit qui règne. Voilà la morale à tirer de l’élection historique Gabonaise. C’est tout juste honteux !

Kenneth Loko: Les élections présidentielles au Gabon étant maintenant terminées, que deviennent les anges gardiens du Gabon?

Gloria Mika: Les anges gardiens du Gabon continuent de jouer un rôle de veille citoyenne et suivent de près le régime dont nous n’avons jamais reconnu la légitimité.

Nous sommes soucieux de l’avenir politique et démocratique de notre pays, et allons organiser très bientôt un colloque afin d’exposer aux jeunes compatriotes, sous un format pédagogique, l’impact et les enjeux des articles révisés de la Constitution. Nous jugerons ensemble si ce type de régime est celui sous lequel nous espérons nous émanciper et jouir pleinement de nos droits et libertés. Mon souhait est que les compatriotes fassent preuve de maturité politique et qu’ensemble nous puissions faire une lecture objective de ces articles sans que la coloration politique des uns et des autres n’influe.

Kenneth Loko: Lors des élections présidentielles en Côte d’Ivoire et en Guinée, on a pu voir beaucoup de violence et d’irrégularités. L’Afrique pourra t’-elle selon vous organiser des élections transparentes et sans violence un jour? Quel serait la bonne formule pour le faire?

Gloria Mika: Il faudrait pour commencer que les Parties aux pouvoirs qui sont naturellement en position de force veuillent bien jouer franc-jeu. Or c’est là tout le problème; notre continent souffre d’avoir dans bien des cas des Présidents à vie qui se contentent d’organiser des parodies d’élections pour la forme. Je n’ai pas la prétention d’avoir la bonne formule, mais nous avons le devoir de réfléchir ensemble aux alternatives pour éviter les contestations et la violence qui mènent parfois à de sérieux conflits.

Il faudrait par exemple déjà autoriser des élections à 2 tours pour que le vainqueur ait réellement une part de légitimité. Les contestations en amont expriment souvent le mécontentement dans l’organisation du scrutin, dont les manquements et irrégularités viennent déjà semer le doute sur la crédibilité de l’élection. Les contestations en aval sont souvent la résultante du fait que les populations ne se reconnaissent pas dans les résultats proclamés.

Pour éviter alors ces contestations qui font souvent bien des morts, il est essentiel de réfléchir à l’utilisation de mécanismes permettant d’assurer une transparence incontestable d’un scrutin bien organisé au départ, avec des fiches électorales révisées et à jour. L’application de 2 méthodes de comptage pour limiter la fraude, par exemple comptage manuel et biométrique. Il me parait important que la loi électorale offre l’opportunité à la société civile de participer au décompte. Pour éviter tout huis clos et avoir de mauvaises surprises, il est tout aussi essentiel de faire comme dans les pays développés, et avoir une retransmission des résultats proclamés à chaque fin de décompte des voix par bureau de vote. Ainsi la centralisation et la vérification par les institutions valideront simplement la tendance générale déjà connue de tous. Si par la suite il y a matière à invalider, les institutions en vigueur exposeront sans tarder les faits justifiants des annulations remettant en question le résultat final.

Kenneth Loko: La lutte pour le respect des droits de l’homme est l’une de vos passions. Parlez-nous de vos actions dans ce domaine.

Gloria Mika: Mes actions personnelles sont multiples. Je soutiens, dans la mesure du possible, certains frères et sœurs dans la lutte pour le respect des droits de l’homme. J’ai notamment soutenu la campagne de libération “Free Birtukan Mideksa” et j’étais tout particulièrement heureuse de voir cette femme de courage enfin libérée après 646 jours passés en prison loin de sa fille de 6 ans.

Nous estimons qu’il est inconcevable que de nos jours les droits de l’homme ne soient toujours pas enseignés à l’école. Dans le cadre associatif, nous sommes dans la phase embryonnaire de création d’ateliers au sein d’établissements scolaires, afin d’instruire les jeunes sur l’importance de connaître ses droits et notamment les droits de l’homme. Ainsi, ils seront mieux outillés pour juger du respect de ceux-ci dans leur quotidien. Suite à quelques abus qui ont attirés notre attention, nous prévoyons entre autres d’organiser des colloques pour faire le point sur le respect des droits de l’homme au Gabon.

Kenneth Loko: Nos états Africains sont souvent indexés pour le non respect des droits de l’homme. Selon vous, comment peut-on remédier à ce problème dans nos sociétés, où les sans voix n’ont pas de porte parole généralement?

Gloria Mika: L’éducation est essentielle. J’aimerai reprendre un passage du livre “Mémoires d’un esclave américain” de Frederick Douglass dont l’enfance a été marquée par la violence et l’ignorance dans laquelle on le tenait:

“Si tu apprends la lecture à ce Nègre, dit un jour son maître à sa femme qui lui montrait un alphabet, tu ne pourras plus le contrôler, il ne pourra plus jamais être un esclave”. Ces mots ne quitteront jamais le jeune Fréderick Douglass qui n’aura de cesse d’apprendre à lire et à écrire afin de gagner sa liberté.

Je citerai en complément deux personnes qui sont entrées dans l’Histoire et pour qui j’ai une profonde estime:

– Nelson Mandela: “Si tous les enfants du monde se réunissent, ils seront plus forts que n’importe quel gouvernement. » et

– Barack Obama: “Nous savons que la route sera longue mais souvenons-nous toujours que peu importent les obstacles se trouvant sur notre chemin ; rien ne peut faire obstacle à des millions de voix appelant au changement.”.

L’Histoire leur donne raison. Les jeunes joueront un rôle déterminant au sein de mouvements qui feront trembler et tomber des régimes totalitaires:

– le 17 Novembre 1973 en Grèce: on commémore la journée d’insurrection des étudiants grecs à Athènes contre le régime des colonels de 1973. Cette journée est restée le symbole de la lutte pour la liberté en Grèce.

– le 5 octobre 2000 en Serbie: sous l’impulsion de jeunes étudiants en premier cycle universitaire et écoles supérieures, le mouvement Otpor s’est principalement développé en dehors des structures de l’opposition traditionnelle. Il est considéré comme l’un des acteurs majeurs de la chute du régime de Slobodan Milošević.

– “la révolution de jasmin” en Tunisie et la chute de Ben Ali: c’est une révolution des jeunes. L’événement déclencheur a été quand Mohamed Bouazizi s’est immolé par le feu. Ensuite, la contestation s’est largement propagée sur internet. Ensemble, les étudiants ont joué un rôle dans la diffusion de l’information, et le fait qu’ils aient rejoint massivement la contestation début janvier a accéléré les choses.

Kenneth Loko: Quel est votre sentiment sur l’avenir de l’Afrique et des Africains, alors que certains états Africains fêtent leur cinquantenaire?

Gloria Mika: Après un demi-siècle de pseudo-indépendance le bilan est loin d’être glorieux. L’époque des discours des pères fondateurs des indépendances qui ont fait rêver semble si lointaine. Nous souffrons aujourd’hui d’avoir des dirigeants qui sont loin d’être exemplaires, tant dans la prise du pouvoir et la consolidation de ce dernier, que dans la gestion des biens publics et de la chose politique.

Le changement devra se faire en profondeur.

Mon sentiment sur l’avenir de l’Afrique est qu’il nous incombe à nous, les jeunes, d’apprendre de l’Histoire, des erreurs de nos parents et aînés, et d’incarner le changement dans notre quotidien, et ce à tout moment afin que nos mœurs changent progressivement avec le temps. Les actes parlent plus que des mots. Nous devons être des exemples et des modèles d’inspiration pour nos petits frères et sœurs.

Kenneth Loko: Êtes-vous afro-pessimiste où optimiste?

Gloria Mika: Ça dépend des jours. Il y a des jours plus difficiles que d’autres quand on réalise combien la tâche est lourde, et combien il y a à faire. J’avoue que cela peut parfois être décourageant. Mais, je reste fondamentalement une afro-optimiste.

Kenneth Loko: Pourquoi?

Gloria Mika: Je vois déjà autour de moi beaucoup de jeunes Africains de ma génération qui sont instruits, remplis d’idéaux et prêts à mettre leur expertise et expérience au service du développement de l’Afrique. Beaucoup ont l’esprit panafricain et rêvent d’une Afrique unie et plus forte. J’ai la profonde conviction que nous parviendrons ensemble en temps et en heure à matérialiser notre vision et notre volonté d’être le nouveau leadership en Afrique.

Kenneth Loko: Des milliers de jeunes filles chaque année s’engagent dans ce noble métier qu’est le mannequinat, qui malheureusement est affublé des adjectifs les plus dépréciatifs. Quels conseils prodiguez-vous à ceux et celles qui s’engagent dans la même voie que vous?

Gloria Mika: Il faut faire attention, il y a beaucoup de charlatans et vendeurs d’illusions. Je suis contre le fait que le marché réclame des filles aussi jeunes, car dans bien des circonstances il faut un mental d’acier et dans d’autres une bonne dose de maturité pour prendre du recul face à certaines situations. Je sais combien c’est un milieu qui attire beaucoup, mais je recommanderai d’être bien encadré.

Kenneth Loko: Après votre carrière de mannequin, que ferez-vous?

Gloria Mika: Ce ne sont pas les projets qui manquent, mais il n’y a que 24h dans une journée et on ne peut pas tout faire à la fois malheureusement, alors on fait des choix.

J’ai quelques offres dans le milieu du cinéma en tant qu’actrice, mais je m’intéresse de plus en plus à la réalisation de films ou de dessins animés, et à beaucoup d’autres choses encore… On verra…

Kenneth Loko: Nous touchons à la fin de notre entretien, quel message avez-vous pour ces africains, attentistes d’une Afrique qui se bat, qui certes trébuche, mais qui comme Hampâté Bâ le disait, se relève toujours?

Gloria Mika: À mes frères et sœurs attentistes, je dirai simplement que le changement ne viendra pas tout seul toquer à votre porte. Le changement a besoin d’acteurs et il appartient à chacun de nous de choisir le rôle que nous voulons jouer.

Kenneth Loko: Gloria, ce fut un plaisir d’échanger avec vous. Merci du fond du cœur.

Gloria Mika: Le plaisir fût partagé 🙂 .