Une mission de la FIDH séjourne depuis dimanche à Lomé. Son arrivée a déclenché une certaine agitation dans le sérail RPT. En effet, c’est dans quelques jours que le Conseil des ministres de l’UE doit approuver ou non la proposition de la Commission d’ouvrir des consultations avec le Togo en raisons de ces manquements avérés et caractérisés aux principes démocratiques et à l’Etat de droit. Il se dit du côté du régime togolais que la présence de la FIDH est inspirée par l’UFC, car le parti de Gilchrist Olympio vient de transmettre aux chancelleries et aux organisations de défense de droit de l’homme un substantiel document, « Togo : Etat de violence, d’arbitraire et de mensonge » qui recense et dénonce toutes les violations des droits de l’homme et les graves manquements à l’Etat de droit au Togo. Pur hasard selon nos informations. Cette mission de la ligue dirigée par le Sénégalais Sidiki Kaba était prévue de longue date. Du reste, pour la FIDH, le Togo constitue l’anti-modèle parfait en Afrique par rapport aux processus de démocratisation et sur la question des droits de l’homme en général
[http://www.fidh.org/communiq/2003/ua0311f.htm->http://www.fidh.org/communiq/2003/ua0311f.htm]
Affaire à suivre.
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