PANA 22/08/2009 – Les députés togolais ont assoupli les conditions d’éligibilité à l’élection présidentielle, permettant ainsi au principal opposant de se présenter au scrutin prévu entre le 18 Février et le 5 Mars, a-t-on appris samedi auprès du parlement.
Suivant les recommandations d’un mémorandum signé le 8 août à Ouagadougou (Burkina Faso) par les acteurs politiques, les députés ont notamment approuvé vendredi à l’unanimité la suppression du quitus fiscal des candidats et celle de la présentation d’un acte de renonciation à toute nationalité étrangère.
Introduites dans le code électoral en 2002, ces dispositions avaient empêché plusieurs candidats – et notamment l’opposant historique et leader de l’Union des forces de changement (UFC, principal parti d’opposition) Gilchrist Olympio – de se présenter aux scrutins présidentiels de 2003 et 2005.
Les députés ont également élu les 17 membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), chargée d’organiser et de superviser la prochaine présidentielle.
« C’est dans un sens d’ouverture et de responsabilité que nous avons voté ce texte qui correspondant à l’esprit des discussions de Ouagadougou », a indiqué Jean Pierre Fabre, le secrétaire général de l’UFC.
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