24/04/2024

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L’accord de Ouaga ou une voie pour libérer le peuple

Est libre celui ou celle qui est prêt à perdre et à prendre des risques.
La liberté est un idéal. C’est aussi un compromis. C’est avant tout un pouvoir. Dans la réalité, la liberté est une situation d’équilibre entre l’absence de toute contrainte et la nécessité de vivre ensemble. L’existence individuelle est absolument conditionnée par l’existence collective.

Ce qui est vrai au niveau individuel est aussi vrai au niveau des partis politiques. Ainsi donc, pour nous à l’UFC, l’accord de Ouaga n’est qu’un compromis, un tremplin pour atteindre le pouvoir qui nous sera conféré par le peuple pour libérer le peuple. Pouvoir conféré par le peuple à travers des élections libres et transparentes.

La prise en compte des intérêts du peuple par un parti politique ne peut se faire qu’en tenant compte de tout l’ensemble de l’échiquier politique. En démocratie, c’est au niveau de cet ensemble que se prennent les décisions concernant le peuple. Décisions qui sont validées en dernier ressort par le peuple à travers des élections équitables. Un parti politique qui se met délibérément en dehors de cet ensemble ne peut prétendre défendre les intérêts du peuple. L’UFC ayant comme objectif premier la défense des intérêts du peuple est donc contraint d’être présent la où les décisions concernant le peuple se prennent. Voila pourquoi l’UFC a signé cet accord de Ouaga.

Nous avons signé cet accord pour être physiquement présent dans tous les processus qui doivent déboucher sur des élections libres et transparentes, présent aussi bien en amont qu’en aval. Et, si cela ne devait être le cas, nous aviserons le peuple au moment opportun et adopterons la décision qui s’imposera en tenant compte bien évidemment de notre objectif premier qui est uniquement la défense des intérêts de notre peuple.

Est libre celui ou celle qui est prêt à perdre et à prendre des risques. Nous avons pris le risque en signant cet accord pour la liberté de notre peuple.
A l’UFC, jamais nous trahirons nos idéaux pour des intérêts bassement mercantiles de certains individus sans foi ni loi.
Pour nous, à l’UFC, morale et politique ne se dissocient pas et sans principe éthique, il n’y a pas de politique à long terme. Cette étape de la lutte requiert plus que jamais l’implication populaire derrière nos aspirations profondes pour libérer le peuple du joug du clan Gnassingbé.
Restons tous vigilants.

ABLODE !

Elliott Ohin
Ancien Secrétaire Général de l’UFC
Membre du Bureau National
Représentant de l’UFC en Amérique du Nord.