Aux derniers jours de juin, des signes d’une fin prochaine du régime EYADEMA nous ont été donnés. Ce sont la déclaration d’Agbéyomé KODJO, ancien membre influent du régime EYADEMA et le message des évêques à tous les Togolais, véritable manifeste républicain, et qui exalte le souffle de la liberté.
Sans préjuger des desseins de l’ancien Premier ministre togolais, Agbéyomé KODJO, il importe de souligner les témoignages qu’il nous fournit pour traduire Etienne Gnassingbé EYADEMA et son fils Ernest devant des juridictions pénales pour crimes contre l’humanité et crimes économiques.
Faisant fi des stratégies des uns et des autres, nous retenons dans ces deux adresses, l’affirmation très forte de rétablir la souveraineté du peuple et de restaurer sa dignité bafouée depuis 1963.
En effet, seul compte de permettre au peuple de s’exprimer, de laisser chaque citoyen exercer ses droits et accomplir ses devoirs politiques.
Autrement dit, nous revendiquons pour tous les Togolais opprimés par un homme et son clan, le droit de désigner en toute liberté et connaissance de cause ses dirigeants.
Cependant, toutes les agitations qu’on observe depuis la déclaration de M. Dahuku PERE, ne nous font pas perdre de vue l’essentiel ; c’est ce que rappelle la déclaration des évêques : « il est…impérieux que soient créées les conditions d’un vrai choix, et donc d’élections effectivement libres et transparentes. Une de ces conditions est la mise en place d’une institution constitutionnelle en charge de l’organisation des opérations électorales et dont l’autonomie, la neutralité et l’objectivité ne souffrent d’aucune ambiguïté… ».
En un mot, il s’agit de revenir à l’Accord-cadre de Lomé, et à sa mise en œuvre intégrale dans la bonne foi par toutes les parties qui l’ont signé.
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