20/04/2024

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L’impunité au Togo est trés bien organisée par le clan Gnassingbé

Le régime sanguinaire en place au Togo se maintient au pouvoir depuis plus de quarante ans grâce au soutien infaillible de l’armée et grâce à une répression constante de toute voix dissidente. Assi pourquoi le régime prendrait-il des mesures pour des enquêtes impartiales soient diligentées et des procès équitable rendus lorsque l’armée commet des crimes ? Au contraire, les éléments des forces de sécurité responsables de violencess, quand ils ne sont pas aidés ou encouragés par leurs hiérachies, sont promus à de hautes fonctions, en remerciement des services rendus. En août 2005, devant l’ampleur du phénomène, les auteurs du rapports des Nations unies sur les violences survenues lors de l’élection présidentielle d’avril 2005 relevaient à juste titre que le « principe de l’impunité érigé par le pouvoir comme légitimation de la culture de violence et socle de la solidarité politique des membres de l’appareil répressif d’Etat » était l’une des causes majeurs de la perpétuation des violations des droits de l’homme dans le pays.

L’Etat togolais est tenu de garanti la sécurité,l’intégrité physique et le droit à la vie de toute personne vivant sur notre territoire comme le stipule notre constitution. Il a des obligations de droit à la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme, en vertu des normes internationales auxquelles il est partie : celle d’enquêter sur les violations et de rétablir la vérité, de réparer les torts causés à des ayants droit ou à des familles qui ont été meutris dans leurâme, et d’en poursuivre les auteurs et, si leur culpabilité est établie, de les sanctionner. Si l’initiative des poursuites relève en premier de l’Etat, des règles complémentaires de procédure doivent prévoir que toute victime puisse être partie civile aux poursuites et, en cas de carence des pouvoirs publics, en prendre elle-même l’’nitiative. Or, à ce jour dans notre pays, le régime sanguinaire n’a, pour les crimes passés relevantdu droit international et les autres atteintes aux droits de l’homme, progrssé sur aucune des trois facettes de la lutte contre l’impunité, à savoir la justice, la vérité et la réparation pleine et entière. Cette impunité totale pour les auteurs de violations des droits de l’homme s’est vite généralisée avec l’accaparement du pouvoir par le clan Gnassingbé dès 1963. Au cours des quinze dernières années, plusieurs centaines de civils et de militaires ont été victime d’exécutions extrajudiciaires dans notre pays. Le régime togolais n’a ouvert aucune enquête indépendante, impartiale et efficace en vue de faire sur ces homicides. La plupart de ces crimes ont été le fait d’agent de l’Etat ou de milices sous son contrôle effectif.

En fin de soutenir les victimes de la dictatute des Gnassingbé pour que la justice soit faite, je lance un vif appel à nos compatroites qui sont au Togo, et à la diaspora togolaise dans le monde entier pour qu’ils multiplient leurs combats en dénoncant par tous les moyens l’impunité grandissante des Gnassingbé.

La lutte continue.

Caen le 06 mars 2007

BABATUNDE Oyébodé