APA-29/11/07- Le représentant de l’Union européenne (UE) au Togo, Filiberto Sériani Sébrégnondi, a remis jeudi au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, la notification officielle de la reprise pleine et entière des relations entre l’UE et le Togo, a constaté APA.
« Nous avons remis au président Faure Gnassingbé la lettre officielle de l’Union européenne notifiant d’un côté la fin des mesures appropriées au titre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou qui en fait limitait les possibilités des relations avec le Togo et donc la reprise pleine et entière de la coopération au développement avec le Togo », a dit à APA Filiberto Sériani Sébrégnondi, le représentant de l’UE au Togo qui a été reçu en audience par le chef de l’Etat togolais.
L’UE a suspendu ses relations avec le Togo en 1993 pour déficit démocratique, considérant que la situation politique du pays constituait une violation des principes de la démocratie et de l’Etat de droit. Des sanctions ont été prises contre Loé sur la base de l’article 96 de l’Accord de Cotonou.
L’Accord de Cotonou signé le 23 juin 2000 entre l’Union européenne et les 77 Etats du groupe Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP), propose en son article 96 des consultations et des sanctions en cas d’irrespect par une partie « des libertés fondamentales et de tous les droits de l’Homme (…), de l’Etat de droit et des principes démocratiques ».
« Le Togo a fait preuve d’une volonté de renouer avec les principes de la démocratie et de l’Etat de droit », a reconnu le diplomate européen qui s’est félicité de la tenue en octobre dernier des élections législatives « dans des conditions globalement satisfaisantes et reconnues comme telles par tous les observateurs internationaux ».
Selon lui, le Togo et l’UE vivent une nouvelle page de leur relation. « Cette lettre inaugure une nouvelle ère dans les relations entre le Togo et l’Union européenne », a souligné Sébrégondi, ajoutant qu’« il s’agit là d’une grande réussite, porteuse de nombreux espoirs mais aussi nous engageant tous dans de nouveaux défis ».
Il a souhaité la poursuite des réformes prévues par l’Accord politique global signé le 20 août 2006 par la classe politique et la société civile, l’organisation d’élections municipales, l’adoption de mesures légales pour lutter contre l’impunité et la réconciliation nationale.
Il a souligné que l’UE accompagnera le Togo dans l’accomplissement des tâches futures qui l’attendent.
« Les défis sont considérable mais le Togo ne sera pas seul », a encore dit le diplomate européen.
NT/od/APA 29-11-2007
© APA News
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