18/04/2024

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Togo : Ahoomey-Zunu nommé Premier ministre

LOME (Xinhua) 20/07/2012- Le ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé du dernier gouvernement, Ahoomey-Zunu Séléagodji Kwessi Arthème, a été nommé nouveau Premier ministre du Togo par décret pris jeudi en application de l’article 66 de la Constitution du pays par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Vendredi 20 juillet 2012 | 06:25 UTC CommentairesImprimerEnvoyer
M. Ahoomey-Zunu vient remplacer Gilbert Houngbo qui avait présenté sa démission le 11 juillet et celle de son gouvernement.

Sa nomination intervient dans un contexte de désaccord entre le régime en place et des partis de l’opposition sur la préparation des élections législatives devant se tenir avant fin 2012 présentée au Togo comme une année d’enjeux électoraux.

Ces enjeux ont créé la réticence au niveau de plusieurs partis de l’opposition à l’entame le 14 juillet des consultations du chef de l’Etat en ce qui est de leur entrée dans le futur gouvernement que M. Ahoomey-Zunu aura à diriger.

Agé de 54 ans, le nouveau Premier ministre était, avant sa nomination, Secrétaire général de la présidence de la République depuis janvier 2008 cumulant, depuis mars 2011, avec ce poste le portefeuille de ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé dans le gouvernement de Gilbert Houngbo.

Il a été, de septembre 2006 à décembre 2007, ministre de l’ Administration territoriale et Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), organe chargé de l’ organisation des élections, entre 2000 et 2002.

M. Ahoomey-Zunu a été également député à l’Assemblée nationale entre 1994 et 1999.

Dans un communiqué, la présidence de la République a donné la feuille de route du gouvernement à former. Elle repose sur quatre piliers, à savoir l’approfondissement du dialogue démocratique, le respect des règles de bonne gouvernance, la promotion d’une société internationale pacifique et la protection des citoyens contre l’insécurité ainsi que le développement de l’économie de proximité.

La « plus large participation de tous à la gestion des affaires du pays doit être constamment recherché », a indiqué le communiqué, ajoutant que les droits de l’opposition doivent être respectés, les administrations doivent être impartiales et que la justice doit faire respecter les règles de l’Etat de droits.