ISTT (UGSL, CNTT, CSTT et CGCT) et de l’ATC
Le gouvernement a décidé d’une manière unilatérale, le vendredi 18 juin 2010, de l’augmentation des prix des produits pétroliers allant jusqu’à 75F sur le litre à la pompe. Ceci a entraîné immédiatement la hausse des prix des services, des biens et produits de consommation sur le marché.
Cette décision, parmi tant d’autres, vient aggraver encore la situation des travailleurs et de la population déjà affectée depuis plusieurs années par les effets pervers des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) et des conséquences des crises sociopolitiques, de la crise économique, de la grève générale illimitée et de la dévaluation du franc CFA, etc.
Considérant que, depuis plusieurs décennies, les travailleurs et la population togolaise ont consenti d’énormes sacrifices ;
Considérant qu’en économie, la logique demande à ce que les revenus (salaires, pensions, bourses, allocations familiales) soient indexés périodiquement par les gouvernements par rapport au coût de la vie ;
Considérant qu’au cours de la rencontre de ce jeudi 24 juin 2010, la partie gouvernementale, composée du Ministre du Commerce et de la promotion du secteur privé, du Ministre des Transports, du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a opposé un refus de reconsidérer la décision d’augmentation du prix des produits pétroliers ;
La Plateforme des Organisations des travailleurs et des consommateurs contre la Vie chère au Togo fait la déclaration suivante :
1- Dans un souci d’apaisement suite à la grogne qui prévaut dans le pays à cause de l’augmentation du prix des produits pétroliers au Togo, il est demandé au gouvernement de revenir sur sa décision et d’annuler toutes les dispositions y afférentes.
2- Afin de valoriser la dignité du travailleur et du consommateur togolais et en vue d’amener le gouvernement à adopter une nouvelle grillé salariale et de pension, un préavis de grève sera lancé à partir du vendredi 25 juin 2010 pour une grève de 24 heures prévue pour le vendredi 2 juillet 2010 sur toute l’étendue du territoire national. Que tout le monde reste chez lui.
3- Que les travailleurs, les consommateurs/usagers et la population restent solidaires en ces périodes de crise pour faire valoir leurs droits.
Fait à Lomé, le 24 juin 2010
More Stories
Togo en souffrance, diplomates en silence
Les intellectuels togolais, les troubadours de la lâcheté olympique.
Le ‘’Magicien’’ Faure Gnassingbé tombé dans le piège de sa propre illusion