LA NOUVELLE REPUBLIQUE, n° 075 du 07 avril 2003. Le Togo est-il devenu un lieu de transit du trafic de drogue « (…) Les saisies d’herbe de cannabis ont franchi pour la première fois depuis une décennie le seuil des 4 tonnes suite à la découverte d’une tonne à Marseille, en juin 2002, dans un conteneur en provenance de notre pays. Les douanes ne donnent pas pour autant d’indication sur la provenance du cannabis. Le Port de Lomé a sans doute servi uniquement de point d’expédition. »
MOTION D’INFORMATION, n° 221 du 07 avril 2003. Election présidentielle 2003 Les jeunes de la NDP somment la CFD de désigner un candidat unique « Les membres de la dynamique populaire, une association de jeunes issus des différents partis politiques d’opposition, ont manifesté bruyamment ce vendredi 04 avril 2003 devant le siège de la Convergence patriotique panafricaine (CPP) (…) où se déroulait une réunion de concertation des leaders de la Coalition des forces démocratiques.
LE REGARD, n° 328 du 08 avril 2003. L’envoyé de Kofi Annan s’informe sur les élections au Togo. « J’ai vu le Président de la République, j’ai vu les représentants des partis politiques de l’opposition, j’ai vu un certain nombre de diplomates étrangers, des représentants des Nations-unies. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de voir les représentants de la société civile. Je reviendrai pour les rencontrer avec ceux de l’église. (…) De source proche de l’opposition, on signale que, M Ahmedou Ould Abdellah s’est entretenu avec des responsables de partis politiques sur le processus électoral tel qu’il se déroule. Il a été informé que le gouvernement togolais a interdit l’accès de l’opposition aux médias d’Etat et que les réunions politiques sont souvent dispersées à coup de matraque et de grenades lacrymogènes pendant que le parti au pouvoir est autorisé à manifester et même à vilipender les responsables de l’opposition sur les médias d’Etat. Ironie du sort, au moment où l’émissaire de Kofi Annan était dans nos murs, les partis de l’opposition étaient interdits d’utiliser le canal des médias d’Etat pour appeler leurs militants à s’impliquer dans la révision des listes électorales (…)Du côté de Lomé 2, rien n’a filtré. (…) Le Timonier togolais qui est décidé à braver les recommandations de la communauté internationale pourrait rejeter les suggestions de l’ONU, s’il les juge nuisibles à son maintien au pouvoir »
TRIBUNE DU PEUPLE du 9/04/03, parle de la « malsaine justification par Dieu » que vantent les défenseurs d’Eyadema : « Dans les tentatives de justification de la pérennisation du Général Eyadema au pouvoir les partisans font très souvent référence au bon Dieu : ‘c’est Dieu qui donne le pouvoir’. Sylvanus Epiphanio Olympio était au pouvoir. Si on suit la courbe du raisonnement de ce que le pouvoir vient de Dieu, on peut affirmer que c’est Dieu qui lui a donné le pouvoir. Comment expliquer alors l’assassinat du 13 janvier 1963 si ce n’est que des homes étaient allés contre la volonté de Dieu ? Et quand on affirme que les auteurs de cette entreprise macabre étaient des sauveurs, n’est-ce pas qu’on nage en pleine contradiction ? »
CARREFOUR, n° 354 du 10 avril 2003. Révision des listes électorales Ajavon Zeus, un « opposant » qui fait le jeu du pouvoir-RPT. « (…) Les Togolais étaient scandalisés par les déclarations de M. Ajavon Ata-Messan Zeus, Vice –président de la Convergence patriotique (CPP) (…) Il est regrettable de constater que M. Zeus Ajavon fasse table rase de toutes ces recommandations pour affirmer être satisfait du déroulement des opérations de révision des listes électorales et annonce que cela augure un avenir meilleur pour la transparence lors de la future présidentielle de 2003. (….)
LE REPORTER du 11/04/03, Dans un éditorial intitulé « l’habituelle panique » constate que le décadent régime Eyadema se singularise dans la fébrilité à l’approche des échéances électorales : « c’est la fébrilité qui s’en empare à la veille des échéances électorales. Les veilles d’élections connaissent au Togo une recrudescence des méthodes dites de la terreur. L’objectif étant toujours le même : museler l’opinion, empêcher les militants des partis d’opposition d’être actifs sur le terrain et préparer en amont la résignation devant toute éventualité de hold-up. L’envie d’organiser dans l’opacité et le cafouillage la prochaine élection présidentielle s’affirme de plus en plus. Le pouvoir panique face à la revendication d’élections libres, démocratiques et transparentes ».
La rédaction letogolais.com
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